Peste porcine africaine La FNSEA demande des « mesures strictes et rapides »
Alors que les cas de sangliers touchés par la peste porcine africaine se multiplient en Belgique, le syndicalisme majoritaire et la Fédération nationale des chasseurs « s’alarment sur les conséquences économiques dramatiques qu’aurait l’arrivée de la maladie sur notre territoire ».
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« Ces deux semaines ont vu la confirmation régulière de nouveaux cas par les autorités belges, et l’avancée inquiétante de la maladie, s’inquiètent la FNSEA, la Fédération nationale porcine (FNP) et la Fédération nationale des chasseurs (FNC), dans un communiqué commun publié ce jeudi 27 septembre 2018. Les derniers cas de sangliers belges ont été découverts à quelques kilomètres à peine de la frontière française. »
« Empêcher l’arrivée en France »
Afin d’« empêcher l’arrivée de la peste porcine africaine en France », les trois organisations demandent une série de mesures à appliquer dans la zone d’observation renforcée (cinquante communes dans la Meurthe-et-Moselle) :
- Sécurisation de la zone par la mise en place de clôtures électriques afin d’empêcher la sortie de sangliers susceptibles de propager le virus ;
- Protection par les mêmes moyens de tous les élevages de la zone ;
- Dépeuplement préventif de tous les petits détenteurs non professionnels situés sur la zone ;
- Installation de dispositifs interdisant strictement toute circulation en forêt à des fins professionnelles ou de loisirs ;
- Coordination étroite entre la France, la Belgique et le Luxembourg pour procéder à la destruction de tous les sangliers sur la zone sans disperser les animaux de façon incontrôlée.
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